Ca y est, mon dernier jour à Utrecht est arrivé...

Que dire de ces 4 mois? Et bien, comme vous avez pu le constater si vous avez suivi mes aventures grâce à ce blog, mon expérience hollandaise a dépassé toutes mes espérances!

J'ai rencontré à Utrecht des gens formidables, venant des quatre coins du monde: Pays-Bas - bien sûr, Irlande, Angleterre, Albanie, Bulgarie, Hongrie, Kenya, Costa-Rica, Chine, Pologne, Colombie, Russie, France, Etats-Unis, Roumanie...

Collègues ou rencontres fortuites... je suis heureuse de pouvoir désormais les compter parmi mes amis.

Mon stage m'a permis de vivre une expérience inoubliable, et enrichissante aussi bien bien humainement que professionnellement.

Merci à tous ceux qui ont fait de mon séjour un moment parfait et qui ne m'ont pas fait regretter d'avoir refusé Cambridge...

Je remercie tout particulièrement Tom Zwart, le directeur de l'Ecole doctorale des Droits de l'Homme, qui en répondant à mon mail, m'a offert la chance de vivre ça!
C'est aussi grâce à lui que mon départ n'est pas synonyme d'un adieu: Tom m'offre en effet l'opportunité de participer à une université d'été pendant 6 semaines, en juin et juillet 2009. Je serai donc bientôt de retour...

Merci aussi à vous tous qui m'avez suivie sur ce blog, presque quotidiennement. En espérant vous avoir fait partager au mieux la vie d'une expatriée (temporaire certes) française aux Pays-Bas, je vous donne rendez-vous sur ce blog en juin 2009 et très certainement sur un autre blog, dont je vous communiquerai l'adresse très prochainement...

     Aux Pays-Bas existent deux types d'institutions d'enseignement supérieur: les universités traditionnelles et les hogescholen,  qui offrent des formations plus professionalisantes.

Ces dernières sont au nombre de 45 (contre 14 universités) , beaucoup plus sélectives et surtout plus onéreuses que les formations classiques.

Une fois acceptés, les étudiants des hogescholen doivent vivre pendant les 3 années de leur Bachelor (licence) en communauté: c'est à dire vivre ensemble, manger ensemble (les repas sont fournis par l'établissement), suivre les cours ensemble...

Laura, une de mes amies hollandaises, fait partie d'une de ces institutions et m'a confié que cette vie en communauté pouvait être parfois pesante, et qu'il n'y avait aucun moyen d'y échapper... même si vous habitez juste en face du campus!

Cependant, ce type d'institution n'offre qu'une formation en bachelor et en master, les études de doctorat n'étant possibles que dans les universités traditionnelles.

Concernant ces dernières, il n'y a officiellement pas de sélection, mais en pratique, selon le lycée de provenance (classement en catégories selon le niveau), il est parfois nécessaire d'étudier auparavant entre un et quatre ans au college.

Ce n'est qu'après cela que certains étudiants peuvent intégrer une université: j'ai par exemple rencontré une étudiante déjà diplômée d'un bachelor des droits au collège et qui achève cette année sa dernière année de bachelor de droit, dans une université traditionnelle.

Il est par conséquent très courant de voir des étudiants de 23 ou 24 ans encore en bachelor, non pas en raison de leur mauvais niveau mais de leur lycée de provenance et des années de college effectuées auparavant.

Mais rassurez-vous, des passerelles sont possibles en cas de bons résultats durant le college...

Pour en savoir plus, je vous recommande un document plus détaillé sur le site de l'Observatoire Européen des Politiques Universitaires: cliquer ici

Comme vous le savez certainement, il s'agissait de mon premier long séjour à hors de France. Et je ne me doutais pas qu'il pourrait être aussi agréable d'être une française à l'étranger...

Il m'est souvent arrivée de voir les yeux de mes interlocuteurs briller quand je leur dis que je viens de France. Et briller davantage, quand je déclare venir de la capitale... et encore plus quand je parle de la Sorbonne!

Je n'imaginais pas que nous avions une si grande aura autour de nous: on nous envie notre cuisine (lors de mon départ, la directrice a même parlé de mes talents de cuisinière... et ce n'était qu'une quiche, c'est pour dire!), notre culture, notre capitale... mais certainement pas notre chauvinisme!

C'est adorable quand les gens vous disent que votre "French accent is so cute"! et qu'il ne faut surtout pas le perdre...

Ça l'est aussi quand des inconnus vous arrêtent dans la rue pour vous dire qu'ils adorent notre pays ou que "you look so French"! (j'ai pris ça pour un compliment, bien entendu...)

Tenez par exemple: tout à l'heure, à la caisse du supermarché, un autre client m'a même abordée lorsqu'il m'a entendu parler anglais, pour me demander mon pays d'origine.
Quand je lui ai répondu "la France"; il a commencé à discuter en Français, m'a souhaité la bienvenue à Utrecht (gentil, même si un peu tard) et m'a même dit "peut-être à bientôt sur Paris"!

Il faut dire que j'ai pris mon rôle d'ambassadrice de la France très au sérieux durant ces 4 mois... j'attends même la visite de quelques amis à Paris, dans les prochains mois...
Histoire de continuer un peu l'aventure, et des les accueillir au moins aussi chaleureusement qu'ils l'ont fait à mon arrivée...

     Mardi matin était organisé un pot de départ à l'Ecole des Droits de l'Homme en mon honneur et en celui d'Adriana, une étudiante colombienne à Utrecht depuis 2 ans.

Au programme: gâteaux, cidres, remerciements, et surtout beaucoup d'émotion...

En arrivant à Utrecht, il y a maintenant 4 mois, je ne pensais pas me plaire autant ici et rencontrer des personnes aussi formidables.

Car l'Ecole des Droits de l'Homme, c'est un peu comme une petite famille, que l'on est heureux de retrouver chaque matin.

On s'y sent comme chez soi, même après seulement 4 mois.

Et que dire quand la directrice vous prend dans ses bras et vous dit que vous allez manquer à tout le monde?!

Et ce ne sont que les adieux officiels... les vrais ne sont que pour vendredi !

Petite dédicace à Lobke, qui est la première personne à m'avoir accueillie à mon arrivée, et même lors de ma première visite à Utrecht.

Elle est ma conseillère officielle en culture néerlandaise, depuis quelques semaines ma collègue de bureau et bien entendu de bavardage!

Lobke fait partie des personnes que j'ai eu la chance de rencontrer durant mon séjour et qui vont beaucoup me manquer à mon retour à Paris...

Un conseil si vous avez le bonheur de vivre une telle expérience: ne soyez pas trop sentimental !

     Aujourd'hui était mon dernier lundi à Utrecht...

Et quoi de mieux qu'une nouvelle découverte culinaire pour commencer la semaine - la dernière?

René, un de mes collègues doctorant, a ramené de sa région natale, le Limbourg (au sud des Pays-Bas et dont Maastricht est le chef lieu), des Nonnevots...

Mais qu'est-ce donc?

Tout ce que je sais, c'est que lorsque Lobke - mon amie et collègue, elle aussi originaire du Limbourg, en apprenant leur présence dans la petite cuisine de l'école des Droits de l'Homme, a littéralement sauté de sa chaise et a dévalé les escaliers...

Curieuse, je l'ai immédiatement suivie afin de découvrir ces gâteaux: il s'agit de beignets sucrés en forme de nœud, que l'on ne trouve que durant la période de la nouvelle année et du carnaval, et seulement dans la région du Limbourg.

Rien de tel qu'un Nonnevot - très bon d'ailleurs - pour égayer un début de semaine bien maussade !

Comme quoi, dernière semaine ne rime pas avec absence de découvertes...

Et je compte bien profiter de mes derniers jours à Utrecht et aux Pays-Bas pour partager avec vous de nouvelles anecdotes!

LA HAYE,   26 jan 2009 (AFP) -

Aller travailler à vélo est non seulement bon pour la   santé mais peut aussi s'avérer intéressant pour les entreprises, qui   profiteraient d'une "rentabilité" accrue de leurs salariés, a   indiqué lundi le ministère néerlandais des Transports.

"Les travailleurs qui se rendent régulièrement au   travail à vélo sont malades, en moyenne, un jour de moins par an que les   autres. Ils sont donc meilleur marché", souligne la secrétaire d'Etat   aux Transports, Tineke Huizinga, dans un communiqué.

Près d'un tiers des Néerlandais se rendent régulièrement   à leur travail à vélo, soit au moins trois fois par semaine. "Si cette   proportion augmentait d'un pour cent, les entreprises pourraient économiser   quelque 27 millions d'euros par an" en jours de maladie, a expliqué à   l'AFP Ingrid Hendriksen, chercheuse au bureau d'études TNO.

Ce dernier a été mandaté par le gouvernement pour   chiffrer la rentabilité des travailleurs recourant au vélo.

A l'automne 2008, le gouvernement néerlandais a dégagé   une enveloppe de 50 millions d'euros, majorée depuis de 20 millions   supplémentaires, pour soutenir l'utilisation du vélo lors des trajets   domicile-travail, a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère des   Transports.

"Plusieurs mesures ont été décidées, comme   l'amélioration des pistes cyclables entre le domicile et le lieu de travail   et l'augmentation du nombre de garages à vélos dans les gares", a   précisé la porte-parole, Anne van der Vliet.

mpa/mlm/mfo

     Volendam est un ancien port de pêche situé à proximité de la ville d'Edam et à 22 kilomètres d'Amsterdam.
Après une visite des boutiques de souvenirs le long du port et une balade au bout de la digue, un petit tour dans le vieux village permet de découvrir de très jolies maisons de bois et de pierres, dans des petites ruelles, dans lesquelles il est très facile de se perdre.

Et pour terminer la visite, rien de tel qu'un chocolat chaud devant le port...

     Connaissez-vous Zaanse Schans?
Il s'agit d'un village reconstitué typique de la Hollande des 17ème et 18ème siècles, situé à la périphérie de Zaandam, à une quinzaine de kilomètres au nord d'Amsterdam.
Les maisons de bois, les moulins toujours en activité - notamment pour la production de papier, de moutarde et de pigments de peinture, les ponts au dessus du canal... tout vous donne l'impression d'être de retour 3 siècles plus tôt.

Après un déjeuner typiquement hollandais (ce qui signifie léger: soupe de tomates ou sandwich servi dans une assiette) dans un restaurant donnant sur le canal, vous avez la possibilité de visiter un moulin de l'intérieur.
Impressionnant, non ?
Et bien pour avoir testé l'expérience, je vous le confirme! Se retrouver à quelques mètres des hélices tournantes, c'est très impressionnant !

Vous pourrez de plus visiter la reconstitution de l'épicerie du père d'Albert Heijn (le créateur des supermarchés), qui se trouvait à l'origine à 8 kilomètres de là.
Tout y est, une fois de plus, pour vous plonger dans l'atmosphère de l'époque: anciens moulins à café (dont un datant de plus de 300 ans), vieilles vitrines et vieux comptoir en bois...

Une visite que je vous recommande grandement (et avec le soleil, c'est encore mieux!).

4 mois aux Pays-Bas, 4 visites à Amsterdam... bonne moyenne!
Profitons de cette 4ème édition pour vous donner quelques conseils pour être LE parfait touriste:

1. Faire du lèche-vitrine dans les boutiques de souvenirs



Chaussons en forme de sabots, vaches au plafond (si, si, regardez la 1ère photo!), tulipes à foison et stands de fromages... Amsterdam, en tant que capitale des Pays-Bas, est bien évidemment une ville à touristes!
Et les boutiques de souvenirs sont un peu le passage obligé pour tout touriste qui se respecte!


2. Se prendre en photo devant les attractions pour touristes



Faire la queue devant un sabot géant pour se prendre en photo dedans? Et alors? Le parfait touriste se doit d'immortaliser de tels moments si "authentiques"!
Trouver le maximum d'attractions pour touristes se révèle même être une véritable mission.
Et entre nous, n'ayez pas peur du ridicule... de toute façon, vous le serez que vous le vouliez ou non!


3. Déguster un steak argentin à Amsterdam... mais pourquoi?! 



Et bien parce qu'à Amsterdam, il n'y a pas que les vitrines et les coffee shops, les vélos et les canaux... on trouve à chaque coin de rue un restaurant argentin. Alors quand vient l'heure du petit creux, il y a de grandes chance que vous vous retrouviez devant un steak-frites made in Amérique Latine, et ce, même si vous vous trouvez dans le pays du Gouda et de la saucisse!